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Le bonheur, c'est les autres.



Le bonheur, on en parle sans arrêt. C’est devenu un but ultime dans la vie : trouver le bonheur. Certains n’en seront jamais satisfaits et le chercheront toute leur vie. D’autres se trouveront chanceux de l’avoir trouvé dans les petites choses. Mais où se cache le bonheur? Pourquoi certaines personnes ont une facilité à l’obtenir, alors que d’autres semblent le faire fuir?


Je n'ai certainement pas la réponse. Mais ça m'a fait réfléchir.


Le bonheur est quantifié par des études, exploité, vendu, accessoirisé. Est-il une mode? J’espère que non. Mais le fait d’en faire un sujet de l’heure, une quête obsessionnelle, un produit de vente, peut-être. Pourquoi le bonheur est-il si rare? On a tous des raisons d’être heureux, et des raisons de vivre d’autres émotions moins vendeuses. Mais pourquoi certaines personnes arrivent-elles à se construire un bonheur simple, alors que d’autres le chercheront insatiablement toute leur vie? Parce qu’elless en demandent trop? Parce qu’elless ne savent pas comment être heureuses? Ou parce qu’on en parle tellement comme un trésor inaccessible que les gens sont conditionnés à croire que ce qu’ils vivent, ça ne doit pas être ça, le bonheur?


Temps d’arrêt. Au fait, c’est quoi, le bonheur? Être riche? Amoureux? Parent? Célèbre? C’est répondre aux standards de la société, ou aux siens? Si je retourne à la bonne vieille pyramide de Maslow, ça n’en prend pas tant que ça. À partir du moment où les besoins de base sont comblés, ce qui, essentiellement, rend un enfant heureux, que manque-t-il? Il manque le fait que nous ne soyons plus aussi simplement heureux qu’un enfant. Pourquoi?


En voiture ce matin, j’écoutais distraitement la radio. J’aime laisser mes pensées errer au son des paroles des autres. Ce sont mes moments les plus créatifs: ceux où je ne fais que voguer calmement, en silence, sans intervention, sur les propos des autres. L’homme que je n’ai pas eu le temps d’identifier a explicité un fait qu’on répète tellement qu’il en devient banal, mais de façon qui m’a beaucoup interpelée: pour être heureux, il faut s’engager dans la sérénité d’accepter ce qu’on ne contrôle pas et de prendre action pour changer les sphères de notre vie qui ne nous conviennent pas. En d'autres mots, il faut arrêter d’envier les autres et accepter ce qu’on a ou le changer si ça ne nous plait pas. Cliché, je sais. Attendez, le bout intéressant s’en vient. L’homme a dit que la vie, c’est comme un train qui passe : on peut choisir de le regarder sans bouger, mais il faut demeurer conscient que le train va continuer de passer. Certes, on ne peut pas monter dans tous les wagons, mais on doit parfois en choisir quelques-uns. On peut certainement faire le choix de regarder le train passer et de rester seul dans son coin, mais il faudra alors accepter de laisser filer un bonheur qu’on aurait pu attraper et partager.


Des études démontrent que le bonheur est relié au niveau d’engagement d’un individu. Ça m’a fait réfléchir d’entendre ça. Je ne m’y étais jamais arrêtée. Quel est donc le lien entre le bonheur et l’engagement? Est-ce qu’on peut être heureux seul? Peut-être. Est-ce qu’on est plus heureux quand on peut partager notre bonheur? Certainement. Est-ce que les autres peuvent nous rendre heureux, comme ils peuvent nous rendre malheureux? Tellement. Et c’est de là que les relations tirent leur richesse. La vie en société nous oblige à accepter toutes sortes de situations, de compromis, d’erreurs et de relations. Le fait de côtoyer des humains tous les jours, de dépendre de certains d’entre eux, de partager des responsabilités avec d’autres ou de prendre soin de ceux qui nous sont chers sont inévitables. Notre vie est continuellement reliée et influencée par celle des autres. De là, il faut arriver à tirer le positif et faire des efforts pour accepter ou changer ce qui nous empêche d’avancer. On peut rêver d'une vie meilleure, mais à simplement se plaindre, rien ne change.


Sur une note plus personnelle, je pense que le bonheur est partout, et qu’il est agréable de le vivre. Mais je crois sincèrement que les autres émotions ne sont pas toutes négatives et qu’on doit les accepter et en tirer une sincère richesse. Le bonheur existe, il est à la portée de tout le monde. Pas en même temps, pas dans les mêmes circonstances, pas aussi simplement pour tous. Le bonheur se cache entre autres dans les petites douceurs, les folies, les fiertés, le partage, l’acceptation. Il faut en être conscient, le voir, l'attraper et le savourer. Je vous l'accorde, il y a des moments où on doit mettre des lunettes grossissantes pour le percevoir, mais il est toujours bien là, tout près. Pour ma part, j'ai eu envie de partager mon bonheur, mon aide et ma passion via cette page avec ceux qui ont envie de les recevoir, simplement parce que ça me rend heureuse.


Comme la télé a toujours raison (non?), ceux qui ont vu le poignant film Into the wild l’auront sans doute ressenti : le bonheur existe seulement quand il est partagé. Je vous donc souhaite de multiplier les occasions de partager un peu de vous avec ceux que vous appréciez. Créez des moments qui rendront les autres heureux. J'ai le sentiment que vous le serez aussi. Simple de même.

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