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Les intolérances alimentaires : les sources


Honnêtement, j'aurais préféré partager avec vous un autre aspect de ma vie personnelle. Mais j'ai mis tellement de temps à trouver une alimentation qui me convenait, ou plutôt, qui ne me nuisait pas, que j'ai conclu que je devais donner au suivant.


Les intolérances alimentaires sont rarement diagnostiquées. Pour certaines, il existe des tests spécifiques très précis, alors que pour d'autres, non. Il faut simplement manger par essais et erreurs, et éviter les erreurs. Mais quand tout semble nous donner mal au ventre, et que les maux nous empêchent de faire nos activités habituelles, on préférerait vraiment trouver une solution rapide et durable. Donc voici ce que j'ai appris au sujet des intolérances alimentaires. Une série d'articles suivront afin de partager ce que j'aurais aimé savoir il y a 4 ans, quand ce tourbillon a débuté. Je ne suis pas nutritionniste, alors n'hésitez pas à mettre en doute mes écrits et à consulter si vous en avez besoin.


Bon nombre d'humains doivent désormais apprendre à vivre avec de nombreuses intolérances alimentaires, quand il ne s'agit pas carrément d'allergies. Certaines études démontrent clairement l'augmentation rapide, depuis les trente dernières années, du nombre de personnes souffrant d'intolérances alimentaires et d'allergies. Pourquoi? Il semblerait que l'évolution de notre régime alimentaire y soit pour quelque chose. Les humains ne se sont pas toujours alimentés de façon aussi variée, et les aliments ingérés n'ont pas toujours été "manipulés" comme ceux qu'on retrouve dans nos épiceries aujourd'hui. On peut penser entre autres aux aliments importés, transformés ou à la restauration rapide. On connaît tous la controverse entourant l'usage de pesticides et autres produits chimiques, les modifications génétique et les antibiotiques utilisés dans les élevages. On peut aussi se questionner quant aux nouveaux modes de conservation et de préparation des aliments, aux aliments synthétiques ou aux modifications apportées aux textures, aux couleurs ou aux goûts. Certaines études mettent même en cause la diversification trop rapide de l'alimentation chez les bébés. Bon.



La différence entre l'allergie et l'intolérance


D'une part, l'allergie alimentaire est une réaction du système immunitaire à une protéine contenue dans un aliment. Autrement dit, le corps réagit lorsqu'il perçoit l'ingestion d'un aliment qu'il considère comme nuisible. Les réactions peuvent varier de la simple rougeur à l'arrêt respiratoire. Comme les anticorps se préparent aux futures attaques, les prochaines expositions aux aliments allergènes provoqueront des réactions de plus en plus importantes. En cas de doute, consulter.


D'autre part, l'intolérance alimentaire est un état d'hypersensibilité à l'ingestion de certains aliments, qui n'implique aucune réaction immunitaire. Les réactions sont provoquées par l'ingestion d'une plus ou moins grande quantité d'un aliment ou d'une combinaison d'aliments précis. De façon générale, les symptômes sont associés à des troubles de digestion plus ou moins importants, quoique fort désagréables.


La maladie coeliaque est, quant à elle, une maladie héréditaire dont les symtômes sont provoqués par l'ingestion de gluten contenu dans les céréales. Les symptômes sont contrôlés par un régime exluant entièrement le gluten.



Les intolérances


Pour l'instant, il semblerait que les intolérances les plus fréquentes soient celles au gluten et au lactose ou aux produits laitiers. Dans un article subséquent, je vous parlerai aussi des FODMAPs, qui expliquent les intolérances liées à d'autres catégories d'aliments.


Certes, plusieurs niveaux de symptômes sont observés dans les cas d'intolérance. Plus on s'expose aux intolérances (plus on les tolère), plus on s'enfonce dans le cercle vicieux des symptômes et donc, plus on en crée. En effet, plus on fragilise l'intestin en l'irritant avec des aliments intrusifs, plus il est sensible aux aliments qu'il reçoit. C'est pourquoi il est primordial d'arriver à identifier les aliments qui peuvent causer tous les troubles digestifs auxquels on s'expose en les consommant. Consulter un nutritionniste est sans doute la meilleure solution. Il vous guidera dans l'essai d'un régime d'exclusion, qui permettra d'identifier les sources de vos maux.


Par ailleurs, il semblerait que les intolérances alimentaires puissent être directement liés à des facteurs de stress. Et quand manger (ou digérer!) devient une situation stressante, il devient difficile de laisser de côté cette hypothèse! On conseille désormais la méditation comme première solution aux intolérants, avant d'opter pour la médication. Seriez-vous enclin à l'essayer?


Pour plus d'informations au sujet des allergies et des intolérances, consultez le site de Santé Canada

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